Audience accordée par le président Nkurunziza à une délégation de l’Afreximbank

36639395103_b2c39b1e4c_zParmi les quarante-six pays actionnaires figure le Burundi

Le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza a reçu en audience une délégation de l’Afreximbank (Banque africaine d’import-export) le lundi 25 septembre 2017. Conduite par le président de cette banque, La délégation était venue voir avec le chef de l’Etat burundais les domaines d’intervention de cette institution dont le Burundi est membre actionnaire parmi les quarante-six pays actionnaires d’Afrique.

A la sortie de l’audience, le président de l’Afreximbank Dr. OkeyOramah a fait savoir à la presse que cette visite intervient après que le Burundi soit devenu actionnaire de cette banque africaine. Et d’ajouter qu’avec le chef de l’Etat burundais, ils ont échangé sur les domaines d’intervention prioritaire. L’Afreximbank va axer son intervention dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, du tourisme et des infrastructures publiques. L’afreximbank va mettre en place un programme pays afin de pouvoir intervenir au Burundi avec plus de facilités, a-t-il signalé.

Echange d’expériences avec la BRBJ

ean Claude Karerwa porte-parole du président de la République  a, quant à lui, indiqué à la presse que c’est une première visite après l’adhésion du Burundi à cette institution. Et de faire remarquer que le chef de l’Etat leur a remercié pour cette visite qui intervient au moment opportun étant donné qu’il se dit beaucoup de choses sur l’insécurité au Burundi. Mais, une telle visite démontre combien au Burundi il y a la paix et la sécurité.  Et M. Karerwa d’ajouter que l’Afreximbank va appuyer les secteurs prioritaires dont les infrastructures routières et ferroviaires.

L’autre avantage sera l’échange d’expériences avec la BRB (Banque de la République du Burundi) par un renforcement des capacités mutuellement.Le porte-parole du chef de l’Etat a tenu à signaler que l’Afreximbank a été créée en 1993 pour être fonctionnelle en 1994. Elle est venue combler le vide créé par le désistement des banques occidentales en Afrique. Grâce à l’appui de cette banque, le gouvernement du Burundi va poursuivre ses grands chantiers de développement durable, a-t-il signalé.

AMEDEE HABIMANA, http://www.ppbdi.com

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