Le président burundais lance les travaux de la 7ème PACPAC

DOkgkCWWAAAol5bLe chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza (photo : 1er plan, au milieu), a ouvert officiellement ce lundi à Bujumbura, la 7ème conférence panafricaine des associations des policiers chrétiens, édition 2017. Cette Panafrican christian police associations (PACPAC) qui durera cinq jours rassemble quelques 150 participants provenant de quatre continents, à savoir l’Afrique, l’Amérique, l’Europe et l’Asie et des pays comme le Nigeria, la RD Congo, les Etats Unis d’Amérique, l’Angleterre, le Ghana, l’Afrique du Sud, le Malawi, l’Inde, le Canada, le Kenya, le Togo, le Soudan du Sud, la Zambie et le Burundi.

Le chef de l’Etat burundais a encouragé la PACPAC et ses filiales, y compris celle du Burundi pour ses réalisations qui contribuent à la transformation spirituelle et professionnelle des policiers burundais à l’intérieur et à l’extérieur du pays, à travers les opérations de maintien de la paix dans divers pays. Les thèmes de cette conférence sont orientés sur l’amélioration des bonnes pratiques pour la transformation spirituelle, avec un accent particulier sur le leadership chrétien et la gouvernance. Les connaissances qu’ils vont acquérir les aideront à améliorer leurs prestations à la satisfaction des citoyens dans les pays membres de cette organisation panafricaine.

D’après le président Nkurunziza, cette conférence de l’an 2017 constitue une valeur ajoutée et va contribuer au renforcement de l’approche police de proximité et les autres principes de police démocratique, et de valeurs qui ne sont pas faciles à acquérir sans l’intervention de la force divine. Il les a exhortés de faire des écritures saintes une source intarissable d’inspiration. Ainsi, ils parviendront à la crainte du seigneur, source de sagesse, et s’éloigneront du mal pour atteindre l’intelligence.

Le chef de l’Etat a rappelé la vocation universelle des policiers. La noblesse du métier de police demande en plus de bonnes qualités ordinaires, plus de sagesse, de diligence, d’endurance, de patience et de courage, de maitrise de soi et parfois même de sacrifice. Il a appelé les policiers à être le sel de la terre et la lumière du monde, comme l’évangile le prône dans Mathieu, chapitre 5, verset 13 à 14. « Nous ne doutons, en aucune façon, qu’être policier et chrétien est parfaitement compatible », a souligné le président Nkurunziza, ajoutant que ce cadre d’échanges n’est pas l’œuvre d’une personne, mais plutôt l’œuvre de Dieu qui a voulu se manifester au sein de la police.

La plateforme, a-t-il poursuivi, est devenue un moyen fiable pour échanger des expériences et renforcer les connaissances sur l’éthique et la déontologie professionnelle à travers les formations en leadership, gouvernance sécuritaire, discipline, lutte contre la corruption, résolution pacifique des conflits, lutte contre la criminalité, loyauté, organisation de l’aumônerie selon la ligne directrice des besoins des corps de polices respectifs. « Le thème de l’année de la conférence « Christian police arise and shine » est senti comme un appel au sens élevé de responsabilité, de l’honneur et de la dignité que vous confère votre métier de policier », a dit le chef de l’Etat burundais. C’est un appel noble au refus de la médiocrité et au conformisme dont les conséquences néfastes ne cessent de se manifester dans pas mal de pays. Pour le policier chrétien, il est important de lier son identité de policier et son identité chrétienne.

Dans la prière inaugurale de la conférence, l’aumônier général de la Police nationale du Burundi, l’abbé Jean-Berchmans Ndayitwayeko a invité les policiers chrétiens à cesser de se conformer au monde actuel et à se transformer, selon l’exhortation divine. Il les a appelés à ne pas se modeler sur le monde présent mais plutôt à se transformer par le renouvellement de leur jugement.

« Le monde actuel représente une menace pour le chrétien voué à Dieu. Etant jour après jour en contact avec les désirs, la pensée, les valeurs et la morale du monde, nous risquons à tout moment de les adopter. La transformation fait discerner ce qui est bon, ce qui plait à Dieu, ce qui est parfait », a-t-il prophétisé.

Avant de terminer ses propos, l’abbé Ndayitwayeko a souhaité que les échanges qui auront lieu dans cette conférence puissent transformer les participants à la lumière de la parole du seigneur en des hommes et des femmes nouveaux et précieux aux yeux de Dieu, de leurs familles, de leurs amis et de la population qu’ils servent.

BUJUMBURA, 13 nov (ABP)

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