Dans sa volonté d’élimination de tous ses opposants, Nkurunziza instaure une chambre correctionnelle dans les bureaux de son parti

Une chambre correctionnelle vient d’être installée dans les bureaux de la permanence nationale du parti CNDD-FDD avec objectif, punir tout contrevenant à la volonté du Président Pierre NKURUNZIZA par la torture et le passage à tabac. Ceci en réponse aux récentes déclarations de NKURUNZIZA de mettre à mort ses opposants d’ici 2018. C’était samedi 18 Novembre 2017 en Province CIBITOKE.

‘’La place que j’occupe aujourd’hui n’est pas une propriété privée. Elle appartient à la nation et à tous ceux qui ont versé leur sang pour ce pays. Alors, ne jouez pas avec le feu.’’

C’est un secret de polichinelle. S’adressant aux membres de son parti samedi 18 Novembre 2017 lors de la clôture de la semaine du combattant, Pierre NKURUNZIZA a révélé au grand jour sa machine de correction si pas meurtrière. Pas question de s’opposer à sa volonté de briguer les prochains mandats, si non la machine tourne. D’ailleurs, elle tourne depuis quelques années.

Des informations au sein du parti CNDD-FDD témoignent que le dernier en date à avoir été victime de la machine correctionnelle ou plutôt de la chambre correctionnelle de NKURUNZIZA installée dans un bureau jouxtant celui du trésorier du parti à la permanence nationale du parti CNDD-FDD, serait le Général Evariste NDAYISHIMIYE, Secrétaire général du dit parti. Son péché : avoir manifesté l’intention de se porter candidat aux futures présidentielles au Burundi. Ces ardeurs se sont estompées et il affiche à présent un profil bas face aux appétits gloutons de NKURUNZIZA pour briguer le 4^ème mandat, ajoutent nos sources au sein du CNDD-FDD.

C’est d’ailleurs ce 4^ème mandat qui est à l’origine du climat malsain au sein de ce parti de l’aigle. Raison pour laquelle les dignitaires et les hauts responsables du parti CNDD-FDD  n’ont pas répondu à l’appel lancé par le numéro un burundais de financer les élections de 2020. Seuls NKURUNZIZA, son premier vice-président Gaston SINDIMWO et le ministre de la sécurité publique en la personne du Commissaire de Police en Chef Alain Guillaume BUNYONI, ont mis la main dans leurs poches, précisent toujours nos sources. Ce qui aurait d’ailleurs poussé le numéro un burundais à menacer ceux qu’il croit être contre sa volonté.

‘’Je connais certains d’entre vous qui commencent à tergiverser et à dévier. Soyez tous vigilants et redressez-les pour que ce qui s’est passé il ya peu ne se reproduise. Je sais qu’il y en a ici. Je peux vous garantir que je les connais. Oui, je vous connais tous.’’

La machine de correction ne date pas d’aujourd’hui. Elle serait fonctionnelle depuis la veille des élections de 2015. Selon nos sources au CNDD-FDD, certains responsables au sein du parti qui ont osé lui prodiguer des conseils pour ne pas passer outre la constitution et l’Accord d’Arusha ont été passé à tabac dans les bureaux des services de renseignements sur injonction de feu le Lieutenant Général Adolphe NSHIMIRIMANA tandis que d’autres subissaient des tortures dans les enceintes même du Palais présidentiel. Une tache qui était exécutée par certains agents de sécurité et des services secrets burundais. Et, selon notre source au sein du parti CNDD-FDD, une partie de ces cadres qui ont subit ces tortures a fui le pays, les autres s’étant résolu à faire amende honorable.

mercredi, 22 novembre 2017 06:25, http://rpa.bi