Rapport de la Commission d’enquête sur le Burundi d’août 2017 (réaction de l’Assemblée Nationale)

DSC_1533Transmission au président du Conseil des Nations unies d’une équipe de parlementaires chargée de le vérifier

Le porte-parole de l’Assemblée nationale, Alexis Badian Ndayihimbaze, a animé le jeudi 14 septembre 2017 un point de presse au cours duquel il a sorti un communiqué de presse portant transmission de la Commission spéciale chargée de vérification du rapport de la Commission d’enquête sur le Burundi d’août 2017.  

En date du 31 août 2017, l’Assemblée nationale, en sa séance plénière, a délibéré et adopté la Résolution portant création de la Commission spéciale chargée de vérification du Rapport de la Commission d’enquête sur le Burundi mise en place par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies conformément à la Constitution de la République du Burundi  spécialement en ses articles 158 et 204 et au Règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée nationale en ses articles 34,35 et 36.En effet, a-t-il expliqué, l’Assemblée nationale vient de transmettre une correspondance au président du Conseil des Nations unies pour l’informer de la mise en place de ladite Commission. Cette Commission spéciale a pour mission de vérifier le contenu du Rapport de la Commission d’enquête d’août 2017.

Cas de graves violations des atteintes aux droits de l’Homme

Le porte-parole de l’Assemblée nationale a également indiqué qu’au cas où il y aurait des individus accusés de graves violations et des atteintes aux droits de l’Homme, l’Assemblée nationale, en sa qualité de représentante élue et légitime du peuple burundais, seul détenteur de la souveraineté nationale du pays, fera son rapport au gouvernement du Burundi pour que les auteurs présumés de ces actes identifiés soient punis conformément à la loi burundaise.Au cas contraire, l’Assemblée nationale recommandera au gouvernement de porter plainte auprès des cours et tribunaux compétents en la matière contre les auteurs de ce qui se sera alors avéré être un rapport mensonger et dommageable.L’Assemblée nationale exhorte la population burundaise à rester sereine et à s’atteler aux travaux de développement. Elle demande, enfin, à la Communauté internationale de prendre en considération le contenu de la correspondance déjà transmise.

Yvette Irambona, http://www.ppbdi.com

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