Génocide rwandais et la grammaire française: dernière carte diplomatique de l’opposition radicale burundaise ?

10267762_10152039410026889_4658820748568320676_nGénocide rwandais et la grammaire française : dernière carte diplomatique de l’opposition radicale burundaise ?

A la veille de la sortie du Burundi de la Cour pénale internationale (CPI) ,ce 26 octobre 2017 , l’Ambassadeur Albert Shingiro ,représentant du Burundi aux Nations Unies a encore une fois balayé du revers de la main les accusations contenues dans le rapport dit « biaisé  » de la Commission d’enquête sur le Burundi.

Répondant aux propos accusateurs du représentant du Rwanda, Ambassadeur Shingiro n’est pas allé par quatre chemins et a tenu à souligner que le  » le Rwanda n’a aucune léçon à donner au Burundi  » , car dit-il ce pays  » viole massivement les droits de l’homme ,emprisonne les femmes à longueur de la journée et est impliqué dans un génocide qui a déjà fait plus de 6 millions de morts en RDC et se plaint toujours d’un présumé génocide « .

Reprenant la parole ,le représentant du Rwanda a menacé le Burundi tout en laisant savoir que le  » génocide des tutsis au Rwanda  » est « incommentable  » dans une telle Assemblée comme les Nations unies et en restant pourtant ambigui sur ce qu’il compte faire que ce qu’il a déjà fait contre le Burundi comme évoqué plus tard dans cet article.

Après s’en est suivi un tollé médiatique de la part des radicaux qui veulent voir le Burundi s’enfoncer. On a pu noter les commentaires d’un certain David Gakunzi refugié Burundais très proche du Front patriotique rwandais ( FPR) qui , cette fois-ci menace l’Ambassadeur Albert Shingiro d’avoir nié le génocide rwandais en évoquant les conséquences qui sont arrivés au Représentant rwandais qui aurait tenu des propos similaires en mai 1994. Et de conclure, comme toujours d’ailleurs que le représentant burundais « s’exprime en Français approximatif  » comme pour le narguer et appuyer son arrogance vis-à-vis des institutions burundaise https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=710050599195373&id=100005713179875.

L’ on se demande alors comment cette diplomatie plus forte que jamais a pu défendre le Burundi depuis avril 2015 et en quelle langue le faisait-elle jusqu’à pouvoir refuser la MAPROBU et quitter la CPI alors que ceux même Gakunzi juraient par tous les dieux que celà relevait de l’impossible . Or , ils oublient que « impossible » n’est plus Français , on préfère dire peu probable ou improbable. Messieurs les radicaux , même le génocide rwandais est « commentable « : relisez bien les dirnières révélalions du journal anglais The Guardian sur l’affaire du déclenchement du génocide et les derniers temoignages des anciens compagnons de lutte de l’homme fort de Kigali et essayer de sortir de votre carcas d’arrogance.

Cependant ,en passant , je voudrais vous demander ce que vous et l’homme fort de Kigali compteraient faire de plus qu’ entrainer militairement les réfugiés burundais y compris les enfants dans le camp de Mahama ( voir differents rapports de l’ONU et des USA ) , mener des attaques sur les camps millitaires dans la paisible capitale burundaise , tendre les ambuscades contre les hautes autorités burundaises dont le Général Nshimirimana Adolphe ( RIP) ?

En conclusion , comme le co facilitateur dans la médiation burundaise Président Mkapa l’a un jour dit  » ces gens ont perdu la tête « . Après le #Burundiout , ils posent leur dernière carte sur la table et jouent sur le génocide rwandais et parle de la langue française  » mal parlée  » pour continuer d’enfoncer le Burundi et achever leur determination à renverser les institutions burundaises en les remplaçant par les marionnetes des occidentaux via Kigali.

Appolinaire Nishirimbere

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